PRINCIPE DU FONCTIONNEMENT "DIGITAL"

DIFFERENCE ENTRE FONCTIONNEMENTS ANALOGIQUE ET DIGITAL

AVANTAGES DU FONCTIONNEMENT DIGITAL

DCC: QU'EST CE QUE C'EST?

DIFFERENCE ENTRE FONCTIONNEMENTS ANALOGIQUE ET DIGITAL

Le fonctionnement classique (dit "analogique"), est décrit sur la figure ci-dessous.
Le transfo-régulateur applique une tension continue, variable entre +12V et -12V (parfois entre +14V, -14V),
qui est appliquée entre les deux files de rail de la voie.
La loco capte cette tension par ses roues, et la transmet directement au moteur.
En conséquence, toutes les locos situées sur les même voies sont commandées en même temps par le
même transfo régulateur, et il est impossible de leur affecter des vitesses différentes.

L'approche digitale est complètement différente (voir figure ci-dessous).
La tension appliquée par la centrale n'est plus une tension continue, mais une tension en créneaux qui
alterne entre +16V et -16V.

Cette tension en créneaux sert à deux choses:

• Après redressement (dans le décodeur de la loco), elle sert à fournir l'énergie de traction au moteur,

• Les créneaux représentent des messages "binaires" (suites de 0 et de 1), qui permettent de coder l'adresse
  d'une loco particulière, et de lui affecter une vitesse, ou bien d'activer des fonctions, indépendamment
  des autres locos.

Le standard auquel obéit ce signal appliqué sur les voies, s'appelle le "DCC" (Digital Coommand Control).

A la différence du mode analogique, la tension rail n'est plus appliquée directement au moteur.
Elle alimente le décodeur, et c'est le décodeur qui alimente le moteur, conformément aux consignes de vitesse
reçues par l'intermédiaire des messages envoyés sur la voie.

Il devient donc possible d'affecter des vitesses différentes à des locos d'adresses différentes, ce qui est une des plus
grandes forces du digital.

Selon les centrales, le contrôle de vitesse peut se faire directement sur la centrale (comme sur les
transfos-régulateurs analogiques), ou bien depuis des manettes reliées à la centrale. Ces contrôles n'ont pas été
représentés sur cette vue simplifiée.

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AVANTAGES DE L'APPROCHE DIGITALE

Les deux avantages les plus importants sont:

• Possibilité de contrôler plusieurs locos de façon indépendante, sur les même voies (sans avoir recours à
  des isolations de voies de garage ou autres comme en analogique).
  Ceci économise aussi beaucoup de câblage, car pour arrêter une loco sur une voie de garage en analogique,
  il faut tirer des fils d'alimentation de cette voie de garage jusqu'à l'interrupteur du tableau de contrôle.

• Fonctionnement beaucoup plus précis des locomotives.
  En analogique, on a un effet de seuil qui fait que la loco démarre tout d'un coup à partir d'une certaine tension.
  En digital, le démarrage se fait souvent dès le premier cran de vitesse, avec un ralenti pouvant être de l'ordre de
  1mm / seconde.

La figure suivante montre 3 locos sur un réseau. La loco de triage en haut, et l'autorail rouge sont arrêtés
(ce qui peut correspondre au cran 0 du premier contrôleur), tandis que la loco électrique verte est à pleine
vitesse (cran 126, qui est le cran maximum de vitesse en DCC), contrôlée par le second contrôleur de vitesse, à droite.

On a représenté 2 manettes de contrôles. Il peut n'y en avoir qu'une seule, mais on est alors obligé de "jongler"
entre les différents trains présents sur le réseau, ce qui prend du temps, et est peu compatible avec les actions
rapides parfois nécessaires.
Noter aussi le bouton rouge "STOP" d'arrêt d'urgence, bien pratique en cas de déraillement, par exemple.

Il est aussi important de préciser que les locos équipées de décodeurs digitaux restent compatibles avec un
fonctionnement analogique (avec la plupart des décodeurs).

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DCC: QU'EST CE QUE C'EST?

Le DCC est le standard (ou protocole) du signal appliqué sur les rails, le plus souvent utilisé par les centrales
digitales.

DCC signifie "Digital Command Control". C'est un protocole créé il y a plus de 20 ans aux USA, par
le NMRA (National Model Railroad Association).

Ce protocole a été importé en Europe par le constructeur allemand Lenz, comme alternative aux standards
portés par Märklin, le "géant" du modélisme ferroviaire allemand.

Il y a longtemps eu des protocoles concurrents au DCC, mais aujourd'hui, tous ces protocoles éphémères ont
quasiment disparu pour n'en laisser que deux:

• le DCC

• le protocole Märklin MFX (utilisé dans la Central Station Märklin). On parle encore un peu des formats
  antétieurs (Märklin-Motorola), mais ils sont de moins en moins utilisés.

Bien que Märklin intègre maintenant un mode DCC, sur ses décodeurs MFX, il faut bien comprendre que
le fait de partir sur la marque Märklin, engage sur l'approche MFX, et donc ne permettra pas de profiter du
très large éventail de produits compatibles DCC.

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