DIGITAL: APPROCHE DE BASE

 

PREMIERE APPROCHE

UN CRAN PLUS LOIN: COMMANDE DIGITALE DES AIGUILLAGES

 

 

 

 

PREMIERE APPROCHE

L'approche la plus simple consiste à relier la sortie DCC (sortie "rails") de la centrale, aux rails.
L'adjonction d'une ou deux manettes permet de contrôler plusieurs trains sur le réseau.

Chaque manette comporte (en général):

  • un contrôle de vitesse (soit par bouton rotatif, soit par "flèches"),

  • des touches de fonctions. Selon les manettes, on peut avoir de 2 à 12 fonctions (et même plus).
    La fonction 0 (F0) sert à contrôler l'allumage des phares. Les autres fonctions peuvent par exemple
    servir à déclencher des sons, sur les décodeurs sonores.

  • Un bouton "STOP" d'arrêt d'urgence.

  • Un écran d'affichage qui indique l'adresse (ou le nom) de la loco sélectionnée, et son cran de vitesse (de 0 à 126).

 


NOTE IMPORTANTE:

Comme on le voit sur la figure ci-dessus, les manettes communiquent avec la centrale avec un autre "bus" (bus de
contrôle ), qui n'a rien à voir avec le protocole "rails" DCC. Et malheureusement, il existe de nombreuses normes
différentes de bus de contrôles.


Les deux bus de contrôle les plus répandus sont:

  • le bus Xpressnet qui est le bus "contrôle" de Lenz, Roco, ...

  • Le bus Loconet qui est le bus "contrôle" de Digitrax, le leader aux USA en matière de DCC.

Mais il en existe d'autres, spécifiques (Roconet, bus spécifique à Roco).

Il est donc très important, lorsqu'on choisit une centrale, de bien se renseigner sur la nature du ou des bus "contrôle"
gérés par la centrale, qui va déterminer le type d'accessoires (manettes, ...) qu'on pourra raccorder à la centrale.

Et il faut aussi être vigilant pour ne pas s'enfermer sur un standard trop limitatif.

A ce stade, les aiguillages peuvent être contrôlés comme en analogique, par boutons poussoirs (voir figure ci-dessous).

Mais si on monte à ce niveau, il est aussi fortement recommandé d'organiser l'alimentation des rails autour d'un
"FEEDER", plutôt que compter sur les éclisses des rails pour assurer la continuité électrique.
En pratique, ce feeder peut être constitué de deux brins de fil électrique souple de 1,5 mm2.
Il est aussi fortement recommandé de torsader ces deux fils, de façon à réduire le parasitage électro-magnétique.
On repique alors les rails à divers endroits sur ce feeder.
Enfin, ce feeder ne DOIT PAS être rebouclé.

 

 

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UN CRAN PLUS LOIN: COMMANDE DIGITALE DES AIGUILLAGES

Une fois arrivé au stade précédent, la question est: faut-il aller plus loin ou non? Et là, bien sûr, les avis sont
partagés.

Le stade suivant consiste à commander les aiguillages depuis la centrale digitale. Le "DCC" permet de changer
l'état des aiguillages, à condition bien sûr de piloter les moteurs depuis un décodeur d'accessoires.

Les décodeurs d'accessoires sont des décodeurs fixes (on dit aussi stationnaires), par opposition aux décodeurs de
locos embarqués. La plupart du temps, un décodeur d'accessoire peut contrôler 4 aiguilles. Ils doivent être branchés
sur le bus DCC (en pratique, sur le "feeder"), et doivent aussi être alimentés en 16 V alternatif, pour fournir les
impulsions aux moteurs d'aiguillages.

 

 

Mais quel intérêt? ... et quelles contraintes?

QUEL INTERÊT?

  • "Digitaliser" les aiguillages ne présente vraiment d'intérêt QUE si on veut poursuivre vers le pilotage automatique
    ou semi-automatique des trains, soit par ordinateur, soit depuis les centrales capables de le faire.

  • L'ajout de décodeurs d'accessoires permet aussi de réduire un peu les longueurs de câbles jusqu'au moteurs des
    aiguillages, plutôt que tout rapporter sur un tableau de contrôle. Ceci est surtout vrai sur les gros réseaux, avec des
    aiguilles nombreuses et rapprochées, dans certaines zones.

QUELLES CONTRAINTES?

Le choix de digitaliser ou non les aiguilles a un impact important sur le choix de la centrale.

  • Si on ne souhaite pas "digitaliser" les aiguilles, on peut rester sur des centrales d'entrée de gamme telle que la
    Multimaus Roco, ou le SPROG.

  • Si, par contre, on veut les piloter en digital, il faut se donner les moyens de pouvoir les manoeuvrer de façon
    ergonomique:

    • soit en choisissant une centrale qui permette de contrôler ces aiguillages, à l'aide de boutons physiques (comme l'Intellibox Uhlenbrock), soit sur un écran (comme l'ECOS ESU).

    • soit en s'orientant sur un logiciel de pilotage, avec des centrales plus orientées dans ce sens (comme la centrale LENZ).

 

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