Bonjour à tous,
Ce sujet n’a pour but que de réunir les tests préparatoires et nos expériences de mise en route du mode RUN.
Voir aussi, ce document
Nous supposons que toutes les étapes préliminaires ont été menées à bien, à savoir :
- Le respect des conseils pour l’élaboration du tracé de réseau.
- Les tests de validation, par simulations, sur itinéraires et contextes, sans oublier de créer son matériel roulant, aux bonnes dimensions.
- Le montage et le câblage du réseau physique.
IMPORTANT
Lors de toute la procédure de configuration et d’adressage, comme pour toutes les étapes en amont, n’oubliez pas de sauvegarder régulièrement votre travail !!!
Ce sera donc le bon moment pour poser les symboles de détection, sur le dessin et de procéder aux coupures réelles, sur la voie.
Pour ce, l’idéal est de s’aider des coordonnées affichées dans la barre d’info, située en bas de fenêtre du logiciel.
Après vérification des éventuels courts-circuits (ayant échappé à notre vigilance), nous pourrons passer à la configuration des adresses d’aiguillages et des zones de détections.
Configuration des adresses de commandes d’appareils de voie.
C’est la procédure la plus simple, puisque l’adressage suivra un ordre numérique débutant par "1", pour le premier aiguillage raccordé au premier décodeur d’accessoires (p.ex. Lenz LS150), "2" pour le deuxième aiguillage…… et ainsi de suite, jusqu’à un maximum 256 (système Lenz/Xpressnet ou Roco).
Dans CDM-rail, ouvrir l’onglet « Configuration/Configuration d’aiguillage » et utiliser le deuxième groupe d’icônes.
A l’aide de la première icône du groupe, sélectionner l’appareil de voie à configurer et lui donner l’adresse adéquate.
Pour la programmation du décodeur d’accessoires, suivant la marque et le modèle, se référer à la notice du fabricant.
Dans le cas de Lenz, envoyer une commande d'aiguille à l'adresse à affecter, qui est alors automatiquement prise en compte par le module. Les autres aiguilles contrôlées par le module prennent les adresses suivantes.
Configuration des adresses de rétro-signalisation ou zones de détection.
Cette étape réclamera un peu plus d’attention, suivant le mode de rétro-signalisation choisi, Lenz/RS ou S88/S88N.
Pour plus de détails, il est vraiment recommandé de lire les pages 14 et 15 du PDF Démarrer le pilotage réel d’un réseau
Toujours avec l’onglet « Configuration », choisir « Configuration de détecteur » et utiliser le quatrième groupe d’icônes.
Avec la première icône du groupe et tout en suivant l’ordre de raccordement sur les modules de détection et la chaîne des modules, procéder à l’adressage de toutes les zones de détection.
Une fois que les différents adressages sont terminés, une dernière vérification peut être faite, à l’aide de la dernière icône de chaque groupe.
N.B.
1°) Pour les utilisateurs qui ont fait le choix de réaliser et utiliser le GenLiS88, bien vérifier que l’adresse de feedback de celui-ci est bien à 65 et démarrer la première adresse à 513.
2°) Dans le cas de l’utilisation de modules de boucles de retournement (voir les schémas de câblage), il faudra tenir compte qu’une adresse sera sautée et perdue !!!
En cas d’hésitation, faire appel à l’équipe
Tests de configurations d’aiguillages et de rétro-signalisation
Pour effectuer les tests de configuration et d’adressage, il faudra ouvrir votre fichier .lay, dans CDM-rail.
A l’aide de l’onglet « Interface », démarrer un serveur (XpressNet ou P50X), en rapport avec votre centrale et choisir le type d’interface utilisée.
Pour les aiguillages :
Reprendre le mode configuration et avec la deuxième icône du deuxième groupe, choisir l’appareil de voie à tester en cliquant directement dessus.
A l’aide des boutons radio de la colonne de gauche « voie directe/voie déviée », tester les mouvements de l’appareil de voie concerné.
Si le mouvement dessin ne correspond pas au mouvement physique, retourner sous la première icône du groupe et activez le choix "+" = Dévié.
Pour les détecteurs :
Même procédure que ci-dessus, en utilisant la deuxième icône du quatrième groupe.
Faire glisser une loco ou un wagon (plus facile), dont un essieu est graphité, sur le réseau réel, pour contrôler l’affichage des zones de détections, sur le tracé logiciel.
Une autre méthode consiste à utiliser une résistance de 4K7, entre les deux files de rail, dans les zones de détection.
Si certaines zones ne s’affichent pas, on testera directement sur les borniers des modules et si cette fois l’affichage apparaît, c’est que la liaison électrique et défaillante (voir les soudures sur rails).
N.B.
Depuis la version V4.0, les zones entières de détection peuvent être affichées, en activant le choix, dans l’onglet « Options/Simulation + Run »
Une fois que tout sera bien configuré et avant de passer au mode RUN réel, il faudra procéder à l’étape indispensable de Procédure d'étalonnage automatique de vitesse d'un train
Ce n’est vraiment qu’à partir de ces réglages, que pourront démarrer de bons essais du mode RUN.
Ils permettront de mieux ajuster les derniers réglages, sur des itinéraires simples, en débutant avec une loco seule.
Ce sera aussi le bon moment pour ajuster les facteurs d’accélération et décélération en agissant sur les valeurs des CV 3 et 4 des décodeurs embarqués.
En particulier pour les arrêts en fin de voies terminus ou de garage, devant buttoirs.
Mais attention, un réglage « loco seule » ne sera plus forcément adapté, lors de l’ajout des voitures ou wagons, d’une rame !!!
Ce n’est que par tâtonnements, que le meilleur compromis pourra être retenu.
Par exemple, avec un démarrage trop souple, près d’une aiguille avec cœur non polarisé, certaines locos peuvent rester scotchées par manque d’inertie.
Le mode RUN/TCO
En démarrant votre centrale /serveur et en créant un nouveau contrôleur de train (trottle), vous pourrez faire circuler un train en mode TCO.
Bien inscrire l'adresse du train sur le contrôleur, avant de passer en mode TCO!!!
Vous pourrez agir sur les contrôles de vitesses, actionner les appareils de voie et tester toutes les zones de votre réseau.
Le mode RUN réel
Toujours avec la même procédure que pour le mode RUN/TCO, il suffira de restituer un contexte de simulation (sans oublier de positionner les trains réels) et passer en "Mode RUN/pilotage réel".
Toutefois, pour une bonne réussite de cette ultime étape, il est plus que conseillé de débuter avec une loco seule, sur des itinéraires balayant la totalité du réseau.
Ensuite, de manière lente et progressive, on ajoutera un train à la fois, pour enfin tester des rames entières.
Si tout se déroule au mieux, un bon RUN devrait fonctionner 20 minutes sans soucis.
Mais il faudra compter sur les problèmes de captages des locos, une voie réclamant un nettoyage, des décrochages ou déraillements intempestifs....
Si c'était le cas, il suffit de cliquer sur "STOP", éliminer l'écueil et après un "GO"..... c'est reparti pour la féerie du mode automatique
Voici donc un premier résumé des étapes préliminaires au passage en mode RUN réel et en attendant,
Bon RUN à tous